Séoul, le 25 Octobre 2009
La
première image de Beijing est celle du bain de foule dans lequel nous nous noyons à la sortie de la gare ferroviaire. Bruit, bousculades, marée humaine, bagages qui entravent le passage,
klaxons, cacophonie générale. Le parvis de la gare ressemble à une fourmilière en ébullition et le reste de la ville est à son image.
Nous arrivons à Beijing en plein milieu de la fête nationale et des 60 ans de la République Populaire de Chine. Pour
l'occasion, les administrations et de nombreuses entreprises sont fermées. Les chinois qui se retrouvent avec une semaine de vacances viennent donc en grand nombre visiter leur
capitale.
La place Tienanmen et la Cité interdite son les lieux les plus prisés de la ville. Tout le quartier est envahi par une foule
compacte. A l'entrée de la Cité interdite la scène est impressionnante, ce sont des flots de touristes qui passent les portes en rangs d'oignons.
Pour éviter la foule, nous prenons l'option de circuler en vélo. Beijing est très bien aménagée pour les cycles, une voie leur
est réservée sur chaque rue y compris les grosses arcades.
Nous prenons plaisir à découvrir la ville sous cet angle et en même temps nous faisons un peu d'exercice. Il faut dire que la
ville est grande (17 millions d'habitants), en fin de journée les kilomètres avalés se font sentir dans les jambes et les fessiers.
La deuxième image de Beijing est celle d'une ville de charme.
Monuments, jardins, parcs, lacs et temples font naître des rêves d'orient.
L'esprit vagabonde dans les allées du temple du Lama, le plus grand temple bouddhiste de chine.
On se laisse porter par les fumerolles d'encens et le côté apaisant et serein du lieu. Mais ici, dans la capitale, pas de moine
en tunique safranée ni de rouleau à prières, le temple est avant tout une attraction touristique.
La Cité Interdite nous fait voyager dans la chine ancienne, celle des empereurs et de leur démesure.
Aux ponts et aux escaliers de marbres se succèdent des bâtiments de toutes les tailles, des cours, des places, des jardins, des
rues, des ruelles et des passages, le tout clôture par de hauts murs ocres.
La Cité nous impressionne par sa grandeur et sa splendeur.
Nous retrouvons un peut de calme au bord de plans d'eau sous des rangées de saules pleureurs. Les pêcheurs se mélangent aux
promeneurs, jeux de dominos, séances de taïschi.
La troisième image de Beijing est celle des Hutong, ces quartiers de
petites maisons individuelles aux ruelles étroites. C'est là que se trouve la vie de Beijing.
Ici les vieillards discutent dans la rue assis sur des chaises, les enfants jouent à côté au ballon et au volant, les mères
font la lessive sur le pas de la porte, les pères bricolent ...
Les petites boutiques sont ouvertes sur la rues et permettent de prendre son repas au coeur de la vie du quartier. Brochettes,
beignets en tout genre, soupe de noodles, crêpes aux feuilles de riz, fruits et légumes frais, le choix est difficile.
Dans ces quartiers, la vie se passe a l'extérieur, sur le pas de la porte, ouverte aux voisins et aux passants. C'est le charme
de Beijing et de la Chine en générale.