Wanaka, le 4 décembre 2010
Golden Bay & West Coast
En route pour Golden Bay, nous faisons un stop à Nelson, jugée comme la ville la plus agréable à vivre en Nouvelle Zélande. En effet, les rues sont sympathiques et joyeusement animées en ce samedi matin. Il y a même les futurs rock stars de la dance academy qui répétaient dans le coin. La ville a des airs de petite ville américaine, même si une rue a conservée ses anciennes maisons traditionnelles.
A Golden Bay, nous retrouvons des plages natures et désertes, nous enchaînons ainsi de bonnes sessions baignade. Dans le coin, l’eau de mer n’est pas la seule attraction, les sources de Wai Koro Pu Pu apportent 14 000 litres d’eau douce par seconde, qui jaillissent de la terre et forment des rivières et des lacs en instantané. Cette eau est également qualifiée d’eau la plus claire au monde (personne ira vérifier).
A l’extrême nord du pays, nous découvrons Farewell Spit, une grande bande de dune en arc de cercle sur 26 km de long, le paradis des oiseaux migrateurs qui s’installent dans les eaux peu profondes et chaudes de cette partie de la baie. Puis nous faisons route au sud par l’intérieur des terres en passant par le lac Rotaroa où nous découvrons les subtilités de la pêche à la mouche. Après 320 km depuis la côte Nord, nous arrivons à West port où la mer de Tasmanie nous accueille dans un soir de tempête avec des vagues et un vent tellement fort que toute la plage est prise dans un brouillard d’embrun. La côte Ouest est fantastique et peu peuplée. La plus grosse ville, Greymouth, ne compte que 13 500 habitants. Ici la mer est souvent agitée et nous voyons souvent des surfeurs se jeter à l’eau pour un petit run. De grandes plages se succèdent, séparées par des îlots rocheux façonnés par les eaux déchaînées, comme à Punakaiki et sa péninsule de pancake. Sur les strates arrondis de cette pointe rocheuse viennent s’écraser les vagues avec grand fracas et gerbes d’eau avant de s’engouffrer dans des tunnels.
Les glaciers Franz Joseph et Fox étaient une étape attendue pour nous. C’était sans compter avec les nuages qui n’ont pas voulu se lever pour nous en montrer un peu plus. Nous retenons quand même les groupes touristiques qui viennent explorer ces glaciers accompagnés de jeunes munis de grands piochons de bois, un peu comme si on les emmenaient sur la nouvelle attraction du coin : « l’âge de glace 4 ». Avec plus de 100 $ vous pouvez vous trimballer entre des crevasses et sous de grosses chutes de glace sans autre équipement qu’une paire de crampon. Impensable pour nous de voir ceci sur la mer de glace, mais ici l’affaire est juteuse.
En parlant de glacier, ça tombe bien, fini la plage ou presque … et nous filons vers Wanaka, hôte du mont Aspiring.